Le carburant de la colère …
La colère gronde. Cà et là, des événements se créent pour converger vers une journée d’action le 17 novembre 2018.
Ce mouvement social est à l’initiative de « petites gens », de la France d’en bas. Déjà mis au ban de la cité avec les ZCR, (Cf Manifs FFMC) leur interdisant l’entrée dans les métropoles, l’augmentation du carburant serre la corde autour de la gorge et motive un ras le bol contesté par personne.
Pour ne rien gâcher, arrive la notion décomplexée de péages urbains à venir, nous conditionnant à terme l’entrée dans la citée (encore elle) moyennant paiement allant de 2.5€ à 5€…. Sans compter que se trament des tarifs autoroutiers dimensionnés à terme en fonction de la vétusté (pollution) du véhicule !
Moralité : Un banlieusard qui ne peut habiter en ville parce que trop cher, se voit surchargé de taxes grandissantes sur le carburant qu’il consomme pour aller à son travail, se verra contraint de payer pour rentrer dans la citée (si tant est qu’il ait la bonne vignette Critair pour avoir la permission), après avoir pris l’autoroute (vous savez, ce réseau défini comme le moins accidentogène) sur laquelle il aura payé le prix le plus fort.
Questionnés quant à organiser une manifestation sur cette thématique nous répondons que c’est un mouvement social. Il est tel que ceux pris en charge par des syndicats ou partis politiques. A la FFMC, vous nous connaissez, nous ne sommes ni l’un, ni l’autre ; et tenons à notre indépendance de tous bords ; de par son fondement et la volonté de ses adhérents c’est le cas aujourd’hui, et ça le restera tant que nos statuts sont ce qu’ils sont. De plus, quand a participer à la sécurisation de cet événement : nous ne sommes déjà pas dimensionnés pour ceux (de moindre envergure) que nous faisons.
C’est un mouvement populaire et la FFMC ne veut pas se l’approprier ; mais cela ne nous empêche pas d’y participer à titre individuel (et à pieds par exemple …. plus facile à gérer hein ? …). Nous sommes forcément tous concernés.