Manifestation FFMC31 du 30 juin : Communiqué de presse
La FFMC appelle à manifester le week-end des 30 juin et 1er juillet contre une politique de sécurité routière faite contre les usagers et non pour eux.
Nous dénonçons une politique toujours orientée vers plus de répression et de sanction.
Nous demandons que la formation, l’éducation, l’incitation par l’information soient privilégiées.
Nous demandons une politique de sécurité routière qui se fasse AVEC les usagers, et non contre eux. Nous demandons que la voix du peuple et de ses représentants soient prises en compte dans les décisions.
Nous demandons que les travaux du CNSR soient pris en compte dans les décisions.
Nous demandons que la politique de sécurité routière vise à éviter les accidents, pas à en diminuer les conséquences.
Le débat public nous est refusé, tant à nous citoyens et usagers de la route qu’à nos représentants élus. Les Pouvoirs publics ne veulent pas nous écouter alors nous allons nous faire entendre et dans la rue !
ENSEMBLE, PLUS FORTS !
Le Premier ministre Édouard Philippe dit qu’il veut « sauver des vies » en promulguant la limitation de vitesse à 80 km/h au lieu de 90 sur le réseau bidirectionnel. Argument démagogique ! S’il veut sauver des vies :
- Qu’il fasse doubler toutes les glissières de retenue qui transforment une dizaine de motards par an en steak haché (ça fait juste des décennies qu’on le demande).
- Qu’il légifère ou réglemente pour que les recommandations du Cerema sur la prise en compte des 2RM dans la conception des infrastructures routières soient enfin rendues obligatoires (ça fait des années qu’on le demande).
- Que les professions de l’enseignement de la conduite soient revalorisées au lieu de les faire disparaitre par la concurrence des formations par Internet (permises par la Loi Macron !).
- Qu’il rende les autoroutes gratuites : c’est le réseau le plus sûr mais également le plus cher !
- Qu’il s’arrange pour que l’entretien du réseau routier existant ne soit plus laissé à l’abandon comme tous le constatent depuis plusieurs années.
- Que les « stages de sécurité routière » soient proposés gratuitement dans les 12-24 mois après le passage du permis, ou tous les 10 ans pour tous les conducteurs, plutôt qu’ils soient obligatoires, payants, et seulement pour récupérer des points de permis.
Toutes ces pistes d’améliorations réelles de la Sécurité routière en France sont de sa compétence de 1er ministre qui répète « qu’il faut avoir du courage. » S’il en a, qu’il le montre !
Il ne peut pas faire tout ça ? Ça coûterait trop cher ? Eh bien s’il ne peut pas ou ne veut pas, qu’il s’abstienne de déclarer vouloir « sauver des vies » !.
Les associations s’en occupent déjà et avec leurs propres moyens ! Ses déclarations sont donc incantatoires et démagogiques. Ce n’est pas en jouant avec une formule mathématique qu’on sauve des vies, mais en agissant sur la formation et la qualité des infrastructures !